Chronique d’un amour de Michelangelo Antonioni Foyer de Juzet vendredi18 novembre à 20h30

Enrico Fontana, un riche industriel milanais, est marié depuis sept ans à Paola. Un jour, il décide d’engager un détective privé pour enquêter sur le passé de sa femme : cette intrigue policière, qui constitue la trame narrative de Chronique d’un amour permet en fait à Antonioni de mettre à nu l’âme de ses personnages. Dès ce premier long métrage, il impose des thèmes et un style qu’il n’abandonnera plus : des êtres en plein désarroi appartenant le plus souvent à la bourgeoisie riche, écœurés d’eux-mêmes et qui demandent en vain à l’amour de les réconcilier avec eux-mêmes ; des plans longs, une vision absolument neuve des paysages les plus quotidiens ; une déambulation des héros qui marchent, roulent en voiture, comme s’ils étaient toujours en route vers quelque chose qu’ils n’atteignent jamais. Chronique d’un amour est donc loin d’être seulement une déclinaison du roman noir de James Cain : Le facteur sonne toujours deux fois.

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Une belle analyse, par Nassera Metmati :

Un article écrit par Alain-Michel Jourdat sur le site « Il était une fois le cinéma » :

Une rapide présentation d’Antonioni :

https://laplumeetlimage.over-blog.com/article-michelangelo-antonioni-cinema-l-incommunicabilite-82350132.html

novembre 5, 2022