Benda Bilili

Un homme n’est jamais fini/la chance arrive sans prévenir/un jour, c’est sûr, on réussira…

Ainsi chante Papa Ricky, le doyen de Staff Benda Bilili, un groupe composé pour moitié de musiciens paraplégiques. Nous sommes en 2004, dans les rues cabossées de Kinshasa. En tournage dans la capitale congolaise, les documentaristes français Renaud Barret et Florent de la Tullaye passent par là, et le coup de foudre est immédiat. Enthousiasmés par la musique de ces éclopés flamboyants aux guitares monocordes, ils s’improvisent producteurs et leur proposent d’enregistrer un disque. Commence alors une fabuleuse odyssée, du zoo miteux de Kinshasa, où le groupe répétait faute de mieux, aux scènes des plus grands festivals d’Europe, où il se produit aujourd’hui. Filmé entre 2004 et 2009, l’itinéraire de Benda Bilili nous tient en haleine du début à la fin. En s’attachant au quotidien du groupe auquel ils ont lié leur destin, les réalisateurs évitent les raccourcis façon succès story. L’histoire se tisse sous nos yeux, de petits miracles en coups du sort. Quand un incendie ravage le contre d’hébergement où logent les musiciens, l’aventure semble définitivement interrompue. Mais le staff a de la ressource… A mille lieux des clichés sur l’Afrique maudite, ce documentaire dégage une énergie galvanisante. /Mathilde Blottière. Télérama/

Pour en savoir plus, cliquez sur le lien ci-dessous pour découvrir le dossier réalisé par Valérie Marcon et Vital Philippot pour Zérodeconduite.net  :

http://www.cndp.fr/crdp-clermont/upload/_25_1_2012-12-20_10-55-30_.pdf

janvier 11, 2017