Le mot du Président
Sir Alfred, forcément
Alfred Hitchcock, vous avez forcément vu un de ses grands films, autant de chefs-d’œuvre du cinéma, certains même au firmament du Septième Art.
Les titres déjà, au hasard : Sueurs froides, La Mort aux trousses, La Main au collet, Les Oiseaux, L’Homme qui en savait trop, Frenzy, Psychose, Pas de printemps pour Marnie… Et quelques dizaines d’autres.
Des images , forcément : des mouettes affamées, un type poursuivi par un avion et qui se réfugie dans un champ de maïs, une douche sanguinolente, un solide et attendu coup de cymbales, une blonde au chignon impeccable ( nota : les héroïnes sont toujours blondes chez Hitchcock, c’est véritablement obsessionnel et signifiant ) , un type immobilisé par une jambe dans le plâtre et qui sauve sa peau à coup de flashes, une main secourable qui arrache l’héroïne au vide, un orchestre et une musique rengaine “Que sera sera” … A vous d’en citer d’autres.
Tous ces films ont été réalisés après la Deuxième Guerre mondiale, en couleur , à Hollywood. Dans sa période anglaise, Hitchcock , avant la guerre , réalise plusieurs films en noir et blanc. Le plus abouti , Les 39 Marches , 1935, contient déjà toutes les thématiques, tout le savoir-faire cinématographique, toute la créativité artistique du cinéaste, toute l’inventivité, l’art du suspense, l’humour.
Une véritable grammaire du cinéma. Leçon de cinéma pour le spectateur.Tout y est ou presque.
Pour terminer deux citations de Sir Alfred à méditer avant la projection :
” L’angoisse n’est pas supportable sans l’humour. C’est le mélange qui fait le plaisir”.
“La vie ce n’est pas seulement respirer. C’est avoir le souffle coupé”.
A vous de juger !
Bon film et bon débat !
Jean-Paul DURAND