« Freaks » le 17 janvier
Bonjour à tous les Cinévalléphiles d’ici et d’ailleurs.
En ce début d’année, Cinévallée vous propose un chef d’œuvre de TOD BROWNING :
film rare et étonnant, réalisé à l’orée des années 30 et du fascisme.
Sujet : Le cirque Tetrallini présente des numéros de « monstres » en tous genres. Lorsqu’un jour une beauté débarque avec éclat, elle perturbe le quotidien de la petite communauté. Avec son athlète d’amant, elle cherche vicieusement à détourner la fortune inattendue d’un des nains de la troupe. Mais les « freaks » sauront faire face et vaincre le visage de la bête.
Freaks (ou « La monstrueuse parade ») est un chef d’œuvre. Situé dans un monde que Tod Browning
connaît parfaitement, il n’est ni un documentaire ni une fable sur les phénomènes de foire. Si le film rend un magnifique hommage aux artistes circassiens en mettant en scène une humanité reléguée, il dérange surtout en révélant la part sombre de l’humain. Le monstre (freak) n’est pas celui que l’on croit.
Renversement des clichés et réajustement des valeurs pendant que couve à petit feu la haine raciale qui se déchaînera bientôt sur l’Europe.
Le monstre a toujours repoussé le bien-pensant, attiré le voyeur, mais aussi profondément bouleversé le commun empathique.
De nombreuses œuvres utilisent le thème du nain ou des êtres difformes. Elephant Man de David Lynch est une des références les plus connues au cinéma.