Vos films à l’affiche
Quels films à l’affiche de CINÉVALLÉE en 2024 ?
« Demandez le programme »… entendait-on jadis quand une soirée de cinéma se divisait en deux parties séparées par un entracte. A Cinévallée, pas d’ouvreuses, pas de chocolats glacés – on apporte ses tapas et sa boisson pour le débat à suivre – mais un vrai écran de cinéma, des sièges confortables pour une projection partagée. Et un programme de vrai cinéma. Pour sourire, rire , être ému, pleurer – pourquoi pas ? – réfléchir, s’agacer et se chamailler, se féliciter et apprécier, aimer ou détester, parler ou ne rien dire, s’endormir et se réveiller, acquiescer ou réfuter. Le cinéma pour tous, avec tous.
Le programme de 2024 cela commence par une étourdissante comédie musicale “My Fair lady” George Cukor EU 1964 [janvier] , et cela finit par une savoureuse comédie “ La Comtesse de Hong Kong” EU 1967 [décembre] , les derniers feux – brillants – de Charlie Chaplin.
“Accattone” de Pasolini Italie 1967[ février] , une réflexion d’ordre philosophique vraiment exceptionnelle sur la condition humaine. Et “Elephant man” David Lynch EU 1980 [septembre] , bouleversant témoignage humaniste , comme une réponse à “Accattone” ? Apreté, exigence, thèse, noir et blanc : deux très grands films qui font date dans l’histoire du cinéma.
Un passage obligé “Les trente neuf marches” GB 1935 [juin] , pour réviser votre grammaire du cinéma. Alfred Hitchcock, l’homme qui a inventé le suspense au cinéma. Et “Ne vous retournez pas” Nicolas Roeg GB 1973 [ octobre] , un clin d’œil à Hitchcock justement .
La tragédie atomique de “Pluie noire” au Japon [avril ] et “La Mort d’un bureaucrate” Cuba [ mars] deux problématiques majeures toujours d’actualité. Tout comme “Le Déclin de l’ empire américain” Denys Arcand Canada 1986 [mai]. La fin d’un monde , le nôtre ?
“Porque te vas” : l’air que vous chantonnez dans votre tête, vous vous souvenez forcément ? “Cria cuervos” de Carlos Saura Espagne 1973 [novembre] une enfance dans les derniers moments du franquisme.
“Mars attacks” Tim Burton EU 1996 [ juillet ] pour régler ses comptes à la SF et ses vilains petits martiens. Et “La Flèche brisée” Delmer Daves EU 1950 [ août], un autre passage obligé, parce que le western c’est l’essence même du cinéma : la belle soirée estivale de Cinévallée.
Douze films , douze séances, douze rencontres autour d’un film de qualité. Rendez-vous à Cinévallée . Et vive le cinéma!
Jean-Paul Durand pour Cinévallée