« Ô Liberté, que de crimes on commet en ton nom ! » Manon Rolland (1754-1793)
Au delà d’une simple reconstitution historique appliquée, Danton (sorti en 1982) est avant tout un remarquable film politique. Wajda cherche à y mettre en lumière la source du bien commun, ainsi que la naissance progressive du totalitarisme : bien au delà de la seule période évoquée, il nous parle ici de la démocratie et de la dictature, quelle qu’elle soit. Pour cela, il s’appuie sur des acteurs habités par la fièvre révolutionnaire leurs personnages : Gerard Depardieu apporte la fougue et la vitalité au bon vivant qu’est Danton, tandis que Wojciech Pszoniak incarne à merveille toute la rigueur et la rigidité de Robespierre. Sublimé par une impressionnante mis en scène, de très belles images et une musique glaçante qui s’inspire des experimentations sonores de György Ligeti, Danton est sans conteste un film majeur; il a d’ailleurs obtenu le César du meilleur réalisateur en 1983 et le prix Louis -Delluc.
ne simple reconstitution historique appliquée, Danton (sorti en 1982) est avant tout un remarquable film politique. Wajda cherche à y mettre en lumière la source du bien commun, ainsi que la naissance progressive du totalitarisme : bien au delà de la seule période évoquée, il nous parle ici de la démocratie et de la dictature, quelle qu’elle soit. Pour cela, il s’appuie sur des acteurs habités par la fièvre révolutionnaire leurs personnages : Gerard Depardieu apporte la fougue et la vitalité au bon vivant qu’est Danton, tandis que Wojciech Pszoniak incarne à merveille toute la rigueur et la rigidité de Robespierre. Sublimé par une impressionnante mis en scène, de très belles images et une musique glaçante qui s’inspire des experimentations sonores de György Ligeti, Danton est sans conteste un film majeur; il a d’ailleurs obtenu le César du meilleur réalisateur en 1983 et le prix Louis -Delluc.