ARSENIC ET VIEILLES DENTELLES : CAPRA VIENT A JUZET LE 18 JANVIER
Arsenic et vieilles dentelles est adapté d’une pièce de Joseph Kesselring jouée à Broadway en 1941. Frank Capra en fait en 1944 l’une de ses meilleures « screwball comedy ».
Rendant visite à ses vieilles tantes pour leur annoncer son mariage, Mortimer (Cary Grant) découvre que leur grandeur d’âme n’a pas de limite…. Ce n’est pourtant que la première surprise de la journée qui va être passablement mouvementée. En effet, la maison de la famille Brewster est un véritable asile de fous, où chaque personnage incarne une tare de l’Amérique. Teddy, le neveu quadragénaire se prend pour Roosevelt et creuse un canal de Panamá dans la cave. Jonathan est un dangereux criminel accompagné d’un étrange docteur. Et les deux tantes ont moins peur de zigouiller leur prochain que d’aller voir un film avec Boris Karloff ! Comme plus tard dans La vie est belle, Capra remplit cette comédie d’envolées oniriques où les personnages tournoient dans un monde loufoque sur un rythme de plus en plus effréné. Surexcités, les acteurs se dépassent tous, de Jean Adair et Josephine Hull, qui incarnent les deux tantes gentiment délirantes, jusqu’à Cary Grant, qui barrit, couine, hulule, pousse des cris de Pygmée et roule des yeux à la Harpo Marx.
Deux heures de jubilation non-stop !
D’après Marine Landrot, Télérama.
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