Le mot du Président : Deux ou trois choses que je sais sur le western
« La Poursuite infernale », » Il était une fois dans l’ Ouest », « Le Massacre de Fort Apache », « Le Bon, la Brute et le Truand », « Coups de feu dans la Sierra », « Sept hommes à abattre », « La Colline des bottes », « Rio grande », « Soldat bleu », « La Prisonnière du désert », « La Colline des potences », « Pour une poignée de dollars », « Winchester 73 », « L’ Homme des vallées perdues », « On l’appelle Trinita », « The Revenant », « La Chevauchée des bannis », « L’Homme qui tua Liberty Valance », « Règlement de comptes à OK Corral », « Le Train sifflera trois fois », « Django », « Le dernier train de Gun Hill », « Johnny Guitar », « Danse avec les loups », « Impitoyable », » La Conquête de l’ Ouest », « Major Dundee », « La Horde sauvage », « Butch Cassidy et le Kid », « Little big man », « L’homme des Hautes Plaines », « Pale Rider », « 3h10 pour Yuma », « True grit », « Django unchained », « Les Sept mercenaires », « Les Cheyennes » , « Alamo », …
Etc.
Liste non exhaustive bien entendu ! Autant de westerns, autant de titres que vous connaissez ; autant de westerns que vous avez vus et dont vous gardez le souvenir. On a tous une histoire personnelle avec le western.
Et, parmi tous ces titres, « La Chevauchée des bannis » [André de Toth, 1959]. Un grand western méconnu, sous-estimé, que vous allez (re-) découvrir.
Mais, pourquoi un western tous les mois d’août à Cinévallée ?
Des caractéristiques, des conventions, voire des clichés : les grands espaces, une nature sauvage et belle (avant que l’homme blanc ne la souille ?) ; des personnages – mieux, des figures : le cow-boy naturellement, le hors la loi, le sheriff, l’indien ou plutôt les indiens ; des moments : la bagarre dans le saloon, le règlement de comptes, l’attaque des indiens…
Au-delà des ces images, le western est devenu un langage universel, un mythe, une véritable méditation sur la liberté, la justice, la violence, l’ordre et la liberté, l’individu et la communauté. Dans cette même perspective, le western, né avec le cinéma, est devenu l’essence même du cinéma, comme une véritable école élémentaire du cinéma.
Une manière de filmer l’espace, la lumière, les paysages, les visages… une manière de raconter le temps, la condition humaine, nos angoisses et nos désirs, notre besoin de justice et de bonheur.
Oui, nous avons tous une histoire personnelle avec le western : universel, intemporel, il n’a pas fini de chevaucher sans cesse dans nos imaginaires.
Vive le cinéma, et vive le western !
Bon film !
Jean-Paul DURAND