Cinévallée le retour !
C’était avant, c’était dans le monde d’avant. On avait commencé avec « L’Aurore » de Murnau, titre approprié pour démarrer une belle année 2020. Et on avait continué avec » Le Corbeau » de Clouzot.
Et là, fondu au noir, clap de fin, tout le monde quitte le plateau. Six mois de confinement, de post-confinement, de simili-confinement, de néo-confinement. Et six séances hors-champ.
» Il n’y a plus d’après » chantaient joliment Guy Béart et Juliette Gréco. Si! Il y a un « après ». Cinévallée a repris en septembre avec Eve de Mankiewics – quel symbole ce titre! – et continue avec Amours chiennes de Inarritu le 16 octobre, Le cuirassé Potemkine de Eisenstein le 20 novembre.
On poursuivra avec une dernière séance (merci Monsieur Eddy) le 18 décembre au Pavillon Normand, à Luchon ( si, si !) pour clôturer la saison cinématographique ; autour d’un verre si permission il y a.
La lumière s’éteint, l’écran s’anime, action, on y est…
Jean-Paul Durand