« 2046 » de Wong Kar-wai le 16 nov.
« 2046 » de Wong Kar-wai
le 16 novembre à Juzet-de-Luchon (foyer)
« Tout souvenir est baigné de larmes » est-il écrit en exergue du film.
À Hong Kong, en 1966, dans sa chambre d’hôtel, Chow Mo Wan, écrivain en mal d’inspiration, tente de finir un livre de science-fiction situé en 2046. À travers l’écriture de ce livre, Chow se souvient des femmes ayant traversé son existence solitaire. Passionnées, cérébrales ou romantiques, elles ont chacune laissé une trace indélébile dans sa mémoire et nourri son imaginaire. Fragments fragiles, bribes de bonheur, instants miraculeux, le récit lacunaire de ces rencontres féminines flotte comme dans un songe éveillé.
Julien DUFOUR, Objectif cinéma, Points de vues (lire la suite)
Magistral concerto cinématographique, 2046 est une œuvre d’une fulgurante splendeur où les plans, d’une beauté absolue, reflètent l’âme orpheline du héros tandis que la musique scande cette immersion douloureuse dans le ressac du temps disparu. Wong Kar-Wai est sûrement l’un des plus grands cinéastes de notre époque. Ce film en est une preuve.
—> Pour aller plus loin et voir des images de 2046, consultez l’analyse filmique de Guillaume GAS, en ligne sur le blog Courte-focale (16 oct. 2017).