16 décembre 20h30 FOYER DE JUZET : PLEASANTVILLE
Qui connaît La Rose Pourpre du Caire (Woody Allen) ou Retour vers le futur (Robert Zemeckis), par exemple, pourrait se dire que Pleasantville (Gary Ross, 1998) n’a rien d’original : deux jeunes gens traversent l’écran de leur télé pour se retrouver « réellement » à l’intérieur de l’univers d’une série télévisée en noir et blanc et sont plongés, des années en arrière, dans une « american way of life » complètement stéréotypée. Mais cette fable, qui peut se recevoir comme une comédie légère, un divertissement amusant et sans prétention, aborde en passant, mine de rien, des thèmes d’une portée plus profonde comme la soumission aveugle aux conventions sociales, le refus absolu de la différence sous toutes ses formes, le pouvoir libérateur de la création artistique, et même les mécanismes du totalitarisme comme les avait analysés Hannah Arendt.
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Une analyse intéressante de Pleasantville : du rêve américain au totalitarisme, par Jérémy Zucchi ( 19 avril 2015 / Analyses & Essais Cinéma :
Un autre film sur le même genre d’idée scénaristique :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Un_crime_dans_la_t%C3%AAte_(film,_1991)